1. |
Dimanche soir
05:23
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L’amour est mort près de ton corps
Et toi tu dors
Comment peux-tu regarder l’aurore
T’arpentes les lois de leurs ententes
C’est toujours toi qui perds au change
La chance victime d’accident de char
En espérant que ces choses là rancent
L’autre qui chante comme une star
Pendant que les autres font du surplace
Une couple de larves en cheminements
Une salle d’attente remplie de patients
Numéro neuf sors ton argent
Numéro un prends tout ton temps
Bonjour à toi ami qui dors
Toi seul connais les lions d’or
J'te shoot un sort pis toi tu te tords
J'te shoot un sort je t’aime encore
Je t’aurais bien avertis que l’amour se tarde
La cavalerie te laisse en marbre
Hier tu l'haïssais à mourir
Aujourd’hui tu lui pardonnerais ta mort
Un peu banal, mais toujours sale
La même vue, le même vécu
Tu tombes s'ul cul, tu te relèves pu
L’autre qui chante comme une star
Pendant que les autres font du surplace
Une couple de larves en cheminements
Une salle d’attente remplie de patients
Numéro neuf sors ton argent
Numéro un prends tout ton temps
Faire du paraître à l’épicerie
Sortir tout nu pas d’fun sur la rue
Chanter le diable
Chanter encore
Chanter des fleurs sans trop grand cœur
Une envie sale de te faire mal
Pas trop quand même, les gens ça se parle
L’autre qui chante comme une star
Pendant que les autres font du surplace
Une couple de larves en cheminements
Une salle d’attente remplie de patients
Numéro neuf sors ton argent
Numéro un prends tout ton temps
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2. |
Robe rouge
06:05
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Je suis symbole qui s’effrite, je sens qu’il n’est pas encore temps.
Je suis souffle qui s’étouffe, une sainte qui meurt dans un bordel
Oh mille fois je renaîtrai cancre,
Oh mille fois je renaîtrai fou avec toujours le goût de vous
Oh douce dame tu vas donc où ?
Faire taire l’amour à grand coup d’encre, une belle grosse tâche qui pue la honte
Le bleu des jours est devenu novembre.
Et moi qui t’aime et moi qui geins, oui je ne suis pas bien mieux qu’un chien,
Le bleu des jours est devenu novembre.
Et quand je verrai tes cheveux blonds flotter au sein d’une chanson,
Je reviendrai petit garçon pour pouvoir mieux chanter ton nom
Et quand je verrai ta robe rouge sur le parterre de Lucifer,
J’en appellerai tous mes frères pour qu’on lui déclare tous la guerre
Oh épouse moi douce dame, Oh épouse moi douce dame
Le bleu des jours est devenu novembre.
Quand nous marchions sur ces champs bleus, qu’on se disait primé des dieux,
Le bleu des jours est devenu novembre.
Et quand la lune nous fera signe qu’il est bon temps qu’on aille ailleurs,
Le bleu des jours reviendra dans tes bras
Et quand je verrai tes cheveux blonds flotter au sein d’une chanson,
Je reviendrai petit garçon pour pouvoir mieux chanter ton nom
Et quand je verrai ta robe rouge sur le parterre de Lucifer,
J’en appellerai tous mes frères pour qu’on lui déclare tous la guerre
Le bleu des jours est devenu novembre,
Le bleu des jours reviendra dans tes bras.
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3. |
L'étranger
02:37
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Ah l'étranger, un peu marginal
il fait rire avec son long manteau de cuir
Et son chapeau melon, son accent bizzare et ses mouvements étranges
Ce pourrait être vous, ce pourrait être moi, ce pourrait être chacun d'entre nous
Mais moi je vais, je vais vous affirmer une chose étrange, une chose bizzare,
Vous ne me croirez jamais!
C'est que nous sommes tous des étrangers!
Qu'allons nous faire, qu'allons nous faire quand l'étranger marchera dans la ville de Montréal
Qu'allons nous faire, qu'allons nous faire quand l'étranger te pointera
du doigt.
Ah l'étranger, c'est l'enfant en difficulté, difficulté de qui, de quoi
C'est le triste, c'est le pauvre, le rejeté, le mal-aimé
Ah l'étranger, il vient de la rue, peut-être de l'asile ou d'un pays en guerre
En deçà de la norme, au dessus des ragots au delà de la gloire
Qu'allons nous faire, qu'allons nous faire quand l'étranger marchera dans la ville de Montréal
Qu'allons nous faire, qu'allons nous faire quand l'étranger te pointera
du doigt
Ce pourrait être vous, ce pourrait être moi ,ce pourrait être chacun d'entre nous.
Mais moi je vais, je vais vous affirmer une chose étrange une chose bizzare,
vous ne me croirez jamais,
C'est que nous sommes tous des étrangers
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Patatrak Montreal, Québec
Une chute brutale, révélant les angoisses d’une génération qui ne cesse de tenter d’exister.
Une horloge qui
file à toute allure.
Des textes poétiques, mais tout aussi crus et ravageurs que le son d’un effondrement au moment précieux entre plongeon et fracas terminal sur le ciment d’une ville en fête!
... more
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